Finalement, je suis revenu a la maison.

Lundi, le 18 mars 2013

Je suis revenu a la maison, 3 jours aux urgences de Gatineau, c'était assez.

J'ai eu 7 doses d'antibiotique pour ma pneumonie, il semble que nous l'ayons découvert a ses tous débuts. Après 3 jours, il y avait déjà plus d'oxygène dans mon sang, donc mes poumons récupèrent vite.

Il faut dire que l'urgence ce n'est pas un endroit de tous repos, bien au contraire. J'ai eu 5 heures de sommeil dans les 60 heures que j'y suis resté, pas trop reposant, disons. Il y a un va et vient incroyable, jour et nuit, en plus je devais avoir un antibiotique, 3 fois par jour donc un a 2.00 heure du matin, lorsqu'il ne l'oubliait pas, carrément...

La nuit, mon antibiotique, administré par intraveineuse, prenait 3 heures a cause de l'inexpérience d'un infirmier. Normalement, cela prend 1 heure.

Hier, dimanche, après une discussion avec le docteur, j'ai décidé de revenir a la maison et de prendre mes antibiotiques par la voie orale ( pilule), un peu moins efficace que par intraveineuse, mais a seulement 5 pourcent de chance de rechute, j'aime mieux me soigner a la maison.

La chimio est temporairement suspendue, ma pneumonie serait dû par l'intoxication de celle-ci, possiblement...

Je suis donc revenu hier en fin d'après-midi, et comme Danielle et Martin, sont venus pour me visiter, je suis revenu a la maison avec eux. Jidi étant chez sa soeur a Gracefield.

Hier, je me suis couché vers 19.30 heure, j'ai passé une bonne nuit, 10 heures de sommeil, ça fait du bien.

J'ai quelques précautions a prendre, mais j'ai déjà le souffle moins court, je n'ai plus de toux, et ici le sommeil est réparateur.

Je suis beaucoup mieux ici, que de passer 3 semaines a l'hôpital, parce que c'était rendu a 3 semaines au lieu de 2 semaines.

Donc, moi qui voulait une pause de la chimio, je l'ai maintenant. Je dois contacter mon infirmier-pivot ce matin pour savoir les nouvelles dates de chimio, plus que 4 autres a faire.

Bon, je vous laisse.

Bonne journée a tous et profitez de votre journée a plein, on ne sait pas de ce que nos lendemains sont fait.

Richard